La SCI ou Société civile immobilière se révèle être une alternative intéressante si vous souhaitez créer un patrimoine familial ou percevoir des revenus locatifs. Vous devez cependant disposer des moyens nécessaires pour la financer. Voici les options qui s’offrent à vous.
Les apports en fonds
Force est de constater qu’aucune solution de financement spécifique au fonctionnement et au statut d’une SCI n’existe. Toutefois, différents cas de figure peuvent se présenter et permettre aux associés de constituer leur propre SCI. L’un d’eux est l’apport en capital. Les associés possèdent alors les fonds nécessaires pour le financement de leur projet. Ils peuvent ainsi assurer le financement d’une acquisition de biens immobiliers avec leurs propres fonds, en nature (bien immeuble) ou en numéraire (argent). Ces apports sont librement définis selon la capacité de chaque associé.
L’apport en compte courant constitue une autre option, notamment si l’apport en capital a déjà été réalisé. Il s’agit d’assurer un versement de fonds par l’intermédiaire d’un compte courant d’associé pour approvisionner la SCI. Cet apport sera récupérable à tout moment à condition que cette action n’ait aucune incidence sur la santé financière de cette dernière. Il est similaire à un prêt bancaire auquel s’appliquent un taux d’intérêt et des modalités de remboursement.
Les prêts auprès des organismes bancaires
Les emprunts auprès des banques constituent l’option de financement la plus courante. Ils peuvent être relativement intéressants à condition d’optimiser les montages de financement. C’est notamment le cas de ceux proposés sur des sites de courtiers grossistes. Leur constitution peut effectivement s’avérer complexe, chronophage et nécessiter une bonne expertise juridique, comptable et fiscale des SCI.
Concrètement, une SCI ne peut être bénéficiaire de prêts, tels que le prêt conventionné et le prêt à taux zéro. Ceux-ci sont prévus pour l’acquisition d’un bien immobilier qui sera utilisé comme résidence principale. La SCI familiale est ainsi susceptible de rechercher un financement bancaire dans cet objectif. Toutefois, ces prêts aidés ne sont octroyés que si la famille en question est directement propriétaire du bien. L’emprunt bancaire constitue donc leur meilleure alternative, étant donné que les taux restent les mêmes pour un emprunt en SCI et un emprunt classique.
Les associés d’une SCI ont la possibilité d’emprunter personnellement auprès d’une banque ou d’un courtier grossiste de solutions de financement de SCI en constitution ou constituée. Chacun d’eux sera amené à effectuer les démarches nécessaires afin d’obtenir un financement ou un prêt à son propre nom.
L’organisme financier s’assurera ensuite de déterminer la capacité d’emprunt et les montants à débloquer à chacun. Ces derniers varient généralement en fonction des revenus personnels. Puis, des garanties de remboursement liées au patrimoine de ces associés peuvent être exigées. Les crédits octroyés, ils pourront réaliser leurs apports en numéraire ou en compte courant.
Les associés d’une SCI peuvent également envisager le financement de celle-ci en empruntant à son nom. Le gérant de la société devra alors effectuer les démarches auprès de l’établissement prêteur ou du courtier en financement. La situation personnelle, la capacité d’emprunt et la capacité de remboursement de chacun seront étudiées au préalable de l’accord du prêt.
Les associés peuvent aussi être obligés de souscrire une assurance décès-invalidité. L’organisme prêteur pourra aussi leur demander des garanties contre les défauts de remboursement (hypothèque, cautionnement solidaire, caution des associés solvables, privilège de prêteur de deniers, etc.). Si le prêt est octroyé, le remboursement pourra s’effectuer via les loyers perçus sur le bien ou via des apports en compte courant.