Devenue actuellement un produit financier très courant, l’assurance-vie est un placement plutôt compliqué, incluant des spécificités financières, fiscales et juridiques. Certes, c’est l’un des placements favoris des Français, toutefois, la prudence est de mise au cas où vous souhaitez en souscrire une. Afin d’éviter de tomber dans ses travers, mettez-vous en garde contre les erreurs à ne pas commettre. Voici donc quelques erreurs à éviter, si vous voulez profiter pleinement de ses avantages.
N’attendez pas pour souscrire une assurance vie
En assurance-vie, la fiscalité la plus intéressante est donnée aux contrats qui durent huit ans et plus. Les avantages obtenus à partir de ce délai, font l’objet d’un abattement annuel de 4 600 euros et de 9 200 euros pour un couple marié. La taxe de la somme excédante est de 7,5 %.
Sachez aussi que, c’est la date d’ouverture du contrat qui importe, lorsque vous souscrivez une assurance-vie, mais pas celle à laquelle l’argent a été versé. N’attendez donc pas pour ouvrir un contrat. Quitte à verser de petites sommes au départ, avant de passer à des montants plus conséquents, souscrivez le plus tôt possible, car ainsi vous pouvez profiter des avantages.
Ne misez pas sur un seul assureur
Il est préférable de souscrire, auprès de différents assureurs, plusieurs contrats. De cette manière, vous pouvez profiter d’une plus large ouverture financière, diversifier les risques et limiter les conséquences de la défaillance d’un assureur. En effet, chaque contrat détient divers fonds d’investissement. Surtout, ne vous privez pas, car le nombre d’assurances-vie n’est pas limité.
Comptez tous les frais avant de vous décider
Ne vous focalisez pas sur les frais d’entrée, ceux qui sont prélevés sur chaque versement, comme le font la plupart des épargnants avant de souscrire un contrat. Le fait que les assureurs diminuent le montant investi et retardent le moment où votre gain commence à fructifier, n’est pas le plus incommodant.
Les montants prélevés chaque année au titre de la gestion sont bien plus lourds à long terme. Effectivement, ces prélèvements annuels sont effectués sur un capital en augmentation. Méfiez-vous aussi des frais d’arbitrages. Certains assureurs continuent de prélever jusqu’à un pour cent des montants. Cependant, beaucoup de contrats ne les facturent plus.
Faites-attention aux promesses de rendement
Vous avez sûrement déjà entendu parler de la diminution du taux à trois pour cent de l’année suivant la souscription. Ne vous faites pas d’illusion sur ce genre de promesse, car les meilleurs assureurs du marché ne le font jamais. Il s’agit généralement d’une garantie à court terme, qui n’a aucun rapport avec le rendement réel, qu’auront le fonds en euro et le compartiment garant de l’assurance-vie, sur le long terme. Un contrat peut parfois durer plusieurs dizaines d’années. Concentrez-vous plutôt sur le rendement du fonds en euro sur plusieurs années et sa tendance.